«De 2009 à 2013, Bertrand Tissot et son épouse ont pu s’entendre raisonnablement bien et éviter la voie judiciaire. Toutefois, à partir du printemps 2013 et jusqu’à la fin de leur 2e procès en avril 2016, ils ont vécu une situation conflictuelle permanente», remarque la juge Suzanne Stevenson, de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, dans sa décision du 11 juillet 2016 sur les dépens à payer à la suite du long litige qui a opposé les deux parties.
«Les deux parties ont utilisé fréquemment les tribunaux, obtenant environ 41 ordonnances judiciaires. Cela les a financièrement dévastés, a été néfaste pour leur fils et a requis un montant excessif de ressources judiciaires.»
«Mon seul espoir est que les deux parties constatent maintenant qu’une destruction à la fois financière et émotionnelle ne valait pas la peine et qu’à l’avenir, ils ne seront pas accaparés dans d’autres litiges. Seul le temps pourra nous l’indiquer.»
L’entraîneur de squash et la chiro
Au mois de mai 2005, Bertrand Tissot donne des leçons de squash aux membres d’un club social et sportif de Toronto, le Granite Club (fondée en 1875), alors qu’il fait la rencontre de la chiropraticienne de l’établissement. Ils s’entendent bien et, l’année suivante, ils décident d’unir leur destinée. Un fils naît de leur union.
Mais, quelques années plus tard, ils ont des positions irréconciliables. Un accord partiel de séparation est signé en juin 2010 puis, le 12 novembre 2014, la juge Eva Frank, de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, prononce leur jugement de divorce.