Quarante États et une organisation régionale d’intégration économique (l’Union européenne) sont des Parties à la Convention du 23 novembre 2007 sur le recouvrement international des aliments destinés aux enfants et à d’autres membres de la famille.
Au fur et à mesure que d’autres États (et que des provinces canadiennes) accepteront les dispositions de cette convention, la dette mondiale destinés aux enfants, qui s’élève à des milliards de dollars tous les ans, pourra diminuer.
Entretemps, le site de la Conférence de La Haye de droit international privé rapporte que, selon des estimations, il existe au moins un million de cas dans le monde entier dans lesquels les aliments transfrontières destinés aux enfants restent impayés.
Où sont les protecteurs des enfants?
Ces chiffres interpellent les organismes et les personnes voués au bien-être des enfants.
Dans chacune des dix provinces et dans les trois territoires canadiens, on devrait demander au ministre de la Justice de profiter de la prochaine session législative pour adopter, comme l’a fait le parlement canadien avec la loi C-78, un projet de loi incorporant la version française et la version anglaise de la Convention sur le recouvrement international des aliments destinés aux enfants et à d’autres membres de la famille et de la Convention concernant la compétence, la loi applicable, la reconnaissance, l’exécution et la coopération en matière de responsabilité parentale et de mesures de protection des enfants.