Des anomalies génétiques joueraient un rôle important dans le fait que plus d’une grossesse sur sept n’aboutira pas à une naissance, mais à une fausse couche, avant 20 semaines. La moitié de ces fausses couches n’impliquera même pas d’embryon — seulement du tissu placentaire.
Ce chiffre, qui a été le point de départ d’une récente étude américano-canadienne, rappelle l’importance de mieux comprendre les causes des pertes de grossesses.
Types et la fréquence des anomalies
Les chercheurs ont plus précisément cherché à déterminer les types et la fréquence des anomalies chromosomiques, explique Rina Slim. La chercheuse au Programme en santé de l’enfant et en développement humain à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) est coauteure de cette récente étude.
Un large spectre de déséquilibres génomiques pourrait ainsi entraîner une perte de grossesse récurrente.
Les auteurs ont analysé des échantillons recueillis dans le cadre de 24 900 fausses couches au moyen d’une nouvelle technologie utilisant des puces chromosomiques (SNP-CMA), qui sont des tests d’analyse chromosomique sur puces à ADN.