Dernière semaine pour l’exposition à la Galerie Thompson Landry

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Sylvain Landry et Joanne Thompson devant les toiles de Michel Blouin.
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Publié 17/11/2023 par Nina Boucherie

Depuis le 26 octobre, la Galerie Thompson Landry, un fleuron du quartier de la Distillerie à Toronto, présente une sélection d’oeuvres d’artistes québécois. Cette exposition mêlant réalisme et abstrait est offerte aux spectateurs jusqu’au 26 novembre. 

La galerie expose des oeuvres d’artistes québécois tels que Yoakim Bélanger, Michel Blouin, Chantal P. Durocher, Jean Gaudreau, Jean-Pierre Lafrance, Alain Leblond, Hyun Jou Lee et Vanessa. 

En entrevue avec l-express.ca, les propriétaires de la galerie, Sylvain Landry et Joanne Thompson, indiquent que leur mission est d’«exposer les oeuvres d’art dans de bonnes conditions».

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Toiles (de g. à d.) de Yoakim Bélanger, Alain LeBlond, Jean-Pierre Lafrance.
Sculptures de White and White (à g.) et de Marie-Josée Roy (à d.).

Deux décennies d’évolution artistique

Le parcours de Sylvain Landry, un musicien québécois arrivé à Toronto il y a 25 ans, et de Joanne Thompson, une designer de renom de la ville, s’est entrelacé pour donner naissance à cet espace artistique unique. 

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Toiles de SylT (à g.) et de Sylvain Coulombe (à d.).

La galerie a ouvert ses portes il y a vingt ans pour répondre à la demande croissante des amateurs d’art. Deux ans plus tard, une seconde galerie a vu le jour pour offrir plus d’espace.

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Avec une équipe de quatre salariés dévoués pour accueillir les visiteurs, la galerie s’efforce de guider les collectionneurs potentiels.

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Peintures (de g. à d.) de Jean-Paul Mousseau, P.V. Beaulieu, Maurice Cullen, Marc-Aurèle Fortin, Jean-Philippe Dallaire. Sculptures de Tommy Zen (au centre) et de Julie Savard (à d.).

Dans le quartier de la Distillerie

La galerie est nichée parmi d’autres espaces artistiques dans la Distillerie. Plutôt que de rivaliser, chaque galerie offre un art unique. Chaque fin de semaine, environ une centaine de curieux franchissent ses portes.

Cependant, avec le début du marché de Noël le 16 novembre, bien que le nombre de passants augmente, les acheteurs réguliers se font plus rares. Les rues bondées découragent souvent les achats.

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Toiles de France Jodoin, sculpture frontale de Yann Normand, sculpture haute de Tommy Zen et sculpture sur la fenêtre de Claude Millette.

Un marché de confiance

La galerie affiche les œuvres sans les acheter, partageant les bénéfices une fois vendues entre l’artiste et la galerie. 

«On aime l’artiste et on le respecte. Nous entretenons des relations amicales et de long terme avec les artistes.»  C’est ce qu’affirme Joanne Thompson qui indique également que «75% des artistes ont leurs oeuvres dans la galerie depuis le début».

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L’un des défis majeurs auxquels la galerie est confrontée est la prédiction du succès d’un artiste ou de l’évolution de son style. La galerie se considère comme une protectrice des clients, veillant à ce que les artistes ne cèdent pas à la tentation de l’opportunisme commercial.

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Le couple Landry Thompson devant un tableau de Yoakim Bélanger et une sculpture de Gilles Payette.

Un attrait international pour la galerie 

La signature de la galerie, un mélange subtil d’art abstrait et de réalisme, attire un public diversifié. Les prix des œuvres sont compris entre 4 000 $ et 12 000 $ et varient selon les artistes et leur réputation.

«50% de nos clients sont Torontois, 30% viennent des États-Unis et 20% sont Européens», indique Joanne Thompson. Les clients réguliers de la galerie sont généralement des professionnels âgés de 45 à 65 ans.

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Une oeuvre de Yann Normand.

Après la covid

Depuis la covid, la galerie a développé ses réseaux sociaux pour présenter les événements et les nouvelles œuvres. La pandémie a donc changé la façon dont la galerie fonctionne. Désormais, les visiteurs préfèrent consulter en ligne et venir ensuite acheter en personne.

La galerie est confrontée à des défis logistiques avec une augmentation spectaculaire des coûts de transport et des vols d’œuvres d’art depuis le début de la pandémie. «On n’a jamais été volé avant le covid», s’exprime Sylvain Landry.

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Les problèmes économiques, tels que l’inflation, ont impacté les dépenses du public, mais le marché de l’art est resté stable.

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Toiles de Jean-Pierre La France.

Un achat réfléchi 

Sylvain Landry affirme que «cela peut prendre du temps pour qu’une oeuvre d’art prenne en valeur, il vaut mieux acheter parce qu’on aime une oeuvre plutôt que pour la revendre».

En outre, 20% de chaque achat peuvent être déduits d’impôts s’ils sont utilisés dans des espaces professionnels. Selon Sylvain Landry, «c’est une manière de soutenir les artistes locaux et d’encourager l’achat local».

Exposition à la Galerie Thompson Landry
Toiles de Jean-Pierre Lafrance (à g.) et de Yoakim Bélanger (à d.)
Sculptures de White and White (à g.), Gilles Payette et de Claude Millette (à d.).

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