Irène Morin, une pionnière de la francophonie torontoise dans les années 1970, est décédée le 3 juin à Montréal, à l’âge de 84 ans, quelques jours après une chirurgie à la jambe.
Fervente nationaliste, elle remettait depuis quatre ans un prix d’excellence à l’élève de l’école élémentaire catholique René-Lamoureux, à Mississauga, pour la plus haute note en français.
Combat pour le français
C’est qu’Irène Morin a été l’une des principales meneuses de la cabale, dans les années 1973-74, pour que son fils et sa fille aient accès à une école de langue française.
«La langue française, ma langue, a été pour moi l’un des combats importants dans ma vie», avait-elle dit à l-express.ca en 2021.
Installée en Ontario dans la vingtaine, elle a milité au sein d’associations francophones comme le Club À la Claire Fontaine de Mississauga-Oakville. À cette époque, la communauté de la grande banlieue Ouest de Toronto réclamait une première école de langue française à Mississauga.