«Le nom de Brian Mulroney demeurera toujours rattaché à la [réforme de 1988 de la] Loi sur les langues officielles, qui a élargi la place faite aux communautés francophones et acadiennes dans la politique linguistique canadienne.»
C’est ce qu’a souligné Liane Roy, la présidente de la FCFA (Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada) à l’annonce du décès, ce 29 février, du 18e premier ministre du Canada, en poste de 1984 à 1993.
Brian Mulroney était «un homme qui croyait profondément à la francophonie partout au pays, et qui l’a montré en étant disposé à inclure des dispositions en faveur de nos communautés», dans les projets de réformes constitutionnelles du Lac Meech et de Charlottetown, qui n’ont pas abouti.
Caroline Mulroney
Cette disparition de Brian Mulroney, inattendue malgré ses 84 ans, marque les Franco-Ontariens puisque sa fille Caroline Mulroney – l’une des quatre enfants de Brian et Mila – est ministre des Affaires francophones de l’Ontario, ainsi que présidente du Conseil du Trésor.
C’est elle qui a annoncé le décès de son père sur les réseaux sociaux, alors qu’elle devait participer à la soirée d’ouverture du Salon du livre de Toronto, dans l’agora de l’Université de l’Ontario français. C’est la sous-ministre aux Affaires francophone, Roda Muse, qui l’a remplacée et lu son discours, encore dans l’ignorance de la raison de son absence.