Depuis une dizaine d’années, la quantité et la diversité des données personnelles qui circulent ont considérablement augmenté.
En plus des réseaux sociaux qui en savent beaucoup sur leurs utilisateurs, les objets connectés permettent de récolter des informations très précises sur ces derniers, comme leur pouls ou le contenu de leur frigo.
De plus, le réseau électrique est capable de distinguer l’utilisation des objets du quotidien, comme la machine à café ou la laveuse.
Nos données croisées
Si ces données peuvent paraître anodines, le danger augmente lorsqu’elles sont croisées, a expliqué le professeur au département d’informatique de l’UQAM, Sébastien Gambs, lors d’une conférence intitulée Tous traqués, qui avait lieu au Cœur des sciences de l’UQAM, le 28 mars.
Combiner les données obtenues de multiples manières peut en effet permettre de retracer jusqu’aux activités quotidiennes d’un individu.