«Cédule» et «céduler» se trouvent bel et bien dans le Dictionnaire québécois-français de Lionel Meney, mais ils ne sont pas acceptés comme la norme du français au Canada au sens de «schedule» et «to schedule».
C’est ce qu’on appelle le «glissement sémantique», c’est-à-dire un glissement du sens original d’un mot ou d’une expression.
Donner un sens anglais à un mot français
Dans le cas qui nous occupe, il s’agit de donner un sens anglais à un mot français. Pour commencer, prenons le mot français «cédule» et le mot anglais «schedule». Les deux termes se ressemblent, mais ont des sens différents. On dirait des «faux amis» dont il faut se méfier.
C’est lorsqu’on donne effectivement le sens d’un mot à un autre, sans vraiment s’en rendre compte, qu’on est en présence d’un cas de glissement sémantique.
La vraie définition du mot «cédule»
Selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales, «la cédule» est un vieux mot pour désigner, entre autres choses, un écrit par lequel une personne prend un engagement, reconnaît une dette. Quant au mot «cédulaire», il fait allusion à ce qui est relatif aux cédules.