La Passerelle-I.D.É., l’organisme torontois d’intégration des immigrants francophones fondé et dirigé par Léonie Tchatat depuis 25 ans, affirme avoir fait preuve de «transparence» et agi «de bonne foi» en distribuant à des membres de son personnel et à des amis des billets de spectacles et d’événements sportifs destinés à des enfants de familles pauvres.
Ce lundi 1er avril, le Toronto Star révèle à la une que l’organisation Kids Up Front n’était pas en mesure de vérifier que les milliers de dollars en billets qu’elle offrait à La Passerelle étaient bel et bien utilisés à cette fin.
Citant, sans les nommer, des ex-employés de La Passerelle, le Star décrit une culture interne où tout le monde pouvait se servir.
Train de vie
Le Star mentionne aussi le train de vie – automobiles de luxe, maison à Rosedale, voyages en Afrique – de Léonie Tchatat et de son conjoint, Guy Taffo, qui est le comptable de l’organisme à but non lucratif, ce qui est déjà très irrégulier.
Dans le passé, de telles allusions, associées à diverses allégations de gouvernance déficiente, ont circulé sous forme de lettres ou de courriels anonymes.