Cette année, les conférences et colloques tenus au sujet des langues officielles portent sur les cinquante années écoulées depuis l’adoption de la première Loi sur les langues officielles.
Toutefois, le 29 mai dernier, dans le cadre du colloque organisé par l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML), dans le cadre du 87e congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), l’historien Serge Dupuis a présenté aux participants le contexte linguistique avant l’adoption de cette première loi.
Accommoder la francophonie
Pendant deux siècles, la législation linguistique visait un but différent de celui que l’on avance aujourd’hui: «celui d’accommoder les Canadiens-Français à l’intérieur du régime».
«On est alors loin de nourrir une identité bilingue ou de respecter les préférences linguistiques des individus.»
L’analyse du professeur Dupuis aide à constater le changement de cap effectué par le premier ministre Trudeau (père) et à imaginer des pistes d’avenir susceptibles de réconcilier les ambitions nationales avec les droits individuels des francophones au pays.