Essayiste aguerri, Mickaël Bergeron lance un cri de ralliement en vue de remettre en question plusieurs normes et comportements concernant la masculinité. Son essai très documenté s’intitule Cocorico. Les gars, faut qu’on se parle.
Il a écrit ce livre pour «un homme blanc hétérosexuel».
Dès les premières pages, l’auteur affirme que les enjeux ne manquent pas, que ce soit l’image de la virilité ou de la paternité, l’idéal masculin dans le sport ou dans les forces armées, les attentes dans les relations amoureuses ou dans la sexualité, les rôles professionnels ou sociaux.
Pression sociale
L’auteur souligne que la pression sociale pousse plusieurs adolescents à changer leurs amitiés, leurs intérêts, leurs loisirs, leurs goûts, leurs tempéraments afin «de coller à l’image qu’on attend d’eux, celle d’hommes virils».
Dans un monde idéal, Mickaël Bergeron croit qu’il y autant de masculinités qu’il y a d’hommes. Pimpée à la testostérone et hyper virile serait aussi valide qu’androgyne ou efféminée.