Les gens qui n’ont pas été tués par la guerre continuent souvent d’en être hantés bien après le retour de la paix. Voilà le nuage qui plane sur les personnages que la romancière allemande Anne Jacobs met en scène dans Café Engel, les années fatidiques. Le soleil de l’amour réussira-t-il à chasser cette ombre…?
La Seconde Guerre mondiale est terminée. Nous sommes à Wiesbaden (Allemagne) en 1951. Tandis que la ville se relève lentement de ses décombres, un grand nombre de gens se retrouvent entre amis, s’accordant parfois une pâtisserie au Café Engel.
Entreprise familiale
Ce café est situé dans le quartier des thermes, juste en face du théâtre national. Il a été le premier à s’implanter à quelques pas du bâtiment thermal et des colonnades. Il aime faire les choses en grand, surtout qu’un café rival vient d’ouvrir ses portes juste à côté.
Le Café Engel est tenu par la famille Koch depuis des décennies. La fille Hilde tente de convaincre ses parents de rénover l’entreprise familiale, mais ses ambitions se heurtent à celles de son mari français Jean-Jacques.
Son frère August n’est pas mieux loti. Lorsqu’il rentre enfin de Russie où il était retenu prisonnier, il n’est pas seul. À ses côtés se trouve une femme russe dont l’arrivée menace de déchirer la famille…