Niveau de scolarité et de revenus inférieurs, isolement, santé physique et mentale moins bonne… Les aînés franco-ontariens sont plus âgés et vulnérables que le reste de la population ontarienne. Face aux défis du vieillissement, la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) a lancé son programme «communautés-amies des aînés» en mars.
Welland, Ottawa, Rivière des Français, Alfred-Plantagenet… Au total, l’organisme a rencontré virtuellement une quarantaine de municipalités urbaines et rurales de l’Ontario, afin de les accompagner dans l’élaboration ou l’amélioration de leur plan d’action «communautés-amies des aînés».
«Dans les grandes villes, il y avait déjà des comités consultatifs sur la question, mais pas au niveau francophone. Il fallait trouver les moyens de combler ce vide par rapport aux municipalités anglophones», explique Marc Chénier, coordinateur régional de la FARFO en charge du projet.
Améliorer le quotidien des aînés
Les aînés représenteront 22.2% de la population ontarienne en 2046, contre 17.6% en 2020. Une tendance au vieillissement qui s’accélère aujourd’hui, car les générations du baby-boom passent le cap des 65 ans.
Dès 2006, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avertissait les gouvernements sur les défis posés par ce changement démographique. «Il fallait trouver des moyens pour permettre à la population aînée d’avoir accès à des services adaptés en fonction de la réalité qu’elle vivait», rappelle M. Chénier.