Le Cirque du Soleil a dressé son chapiteau près de Cherry Beach à Toronto. L’empire québécois, vendu en 2015 à un investisseur américain et un gestionnaire de fonds chinois, mais encore géré de Montréal, y présente sa toute nouvelle création, Volta, jusqu’au 27 novembre.
Dans la tente d’accueil, la boutique de marchandises laisse déjà deviner que le sport sera à l’honneur: on y vend notamment le modèle de vélo d’acrobaties (BMX) qui clôturera ce spectacle à la frontière du cirque et du sport, rythmé par une musique électronique qui maintient le niveau d’adrénaline presque sans relâche.
Première surprise: pas de décor élaboré comme dans plusieurs autres spectacles du Cirque du Soleil, notamment Kurios et Love, remplacé par les jeux de lumière, les explosions et les vidéos.
À l’instar de Luzia, où on réussissait à faire tomber de la vraie pluie sur la scène, Volta comporte une nouvelle prouesse technique: la scène s’ouvre pour laisser sortir les plateaux sur lesquels évolueront les as du BMX.
Chaque numéro apportera évidemment ses accessoires sur la scène ronde (qui offre à l’auditoire une vue de 240 degrés), les plus saugrenus étant des machines à laver capricieuses qui feront bien rire les spectateurs.
Le Cirque du Soleil nous raconte encore une histoire, cette fois sur les thèmes de la «liberté de choix» et de «l’aventure».