L’emblématique commissaire Guido Brunetti de la romancière Donna Leon est de retour pour une enquête à Venise, cette fois sur les traces de gangs d’adolescents. Il doit compter plus que jamais sur l’aide de deux collaboratrices chevronnées.
Donna Leon ne m’est pas étrangère, loin de là. J’ai lu et recensé une dizaine de ses polars. Son nouvel épisode s’intitule L’Épreuve du feu et se démarque des précédents par un rythme plus lent, une intrigue plus terne et une intensité plus faible.
Qui sont ces baby gangs? «Ils ont tout pour eu: ils vont dans de bonnes écoles, ils mangent à leur faim, ils partent en vacances l’été… et voilà qu’ils causent des problèmes, et sur la piazza San Marco par-dessus le marché.»
Collaboratrices
Le rythme de ce polar est non seulement plus lent, il est parfois endormant. Il ne se passe presque absolument rien pendant les 100 premières pages. Donna Leon prend trois-quatre paragraphes pour monter un escalier banal, pour décrire un temps printanier ou une pasticceria.
Brunetti travaille de près avec Claudia Griffoni, une collègue qui, tout en demeurant discrète sur sa propre vie privée, considère les potins comme une source inestimable de renseignements. Cela fait partie intégrante du caractère napolitain de la commissaria.


