Lever de rideau sur la prochaine saison culturelle de l’Alliance française

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Lancement de la saison culturelle de l'AFT dans son théâtre Spadina. Photos: Soufiane Chakkouche
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Publié 28/06/2025 par Soufiane Chakkouche

Il est loin le temps où le programme de la saison culturelle de l’Alliance française de Toronto (AFT), premier centre culturel pour la francophonie torontoise, n’était quasiment fait que d’artistes gaulois venus spécialement de l’Hexagone. La programmation 2025-2026, révélée mercredi dernier au théâtre Spadina, comprend une flopée d’artistes nationaux et locaux issus de plusieurs disciplines.

Musique, cinéma, sculpture, résidence, tournées, conférences, théâtre pour petits et grands… À l’instar de l’année dernière, le programme de la saison culturelle de l’AFT, qui s’étalera du 11 septembre 2025 au 20 juin 2026, est riche et varié.

Merci Pierre-Emmanuel Jacob

Toutefois, contrairement à l’édition précédente, la cérémonie était empreinte d’une émotion supplémentaire et singulière, celle de l’adieu. Et pour cause, c’était la dernière présentation du directeur général Pierre-Emmanuel Jacob, en poste depuis 2021 et qui s’envolera pour l’Irlande afin d’occuper la même fonction au sein de l’Alliance française de Dublin.

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Pierre-Emmanuel Jacob, directeur général sortant de l’AFT.

«C’est avec beaucoup d’émotion que je m’adresse à vous ce soir pour cette dernière présentation de la saison culturelle. Ce moment a pour moi une résonance toute particulière, il clôt un chapitre professionnel et humain qui m’a profondément nourri depuis quatre ans», a-t-il lancé à l’assistance.

Et de poursuivre au micro de l-express.ca: «Je pense vraiment que l’Alliance française est une aventure humaine, c’est ce qui fait la richesse de mon métier, c’est ce qui fait qu’à 56 ans, après plus de 30 ans de métier, je le fais toujours avec autant de plaisir, d’émerveillement et de joie.»

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Sous le signe de la diversité

Quant au fond, à en croire la directrice culturelle Cynthia-Laure Etom, la griffe de ce programme s’inscrit dans la diversité.

«Ce qui caractérise cette saison est avant tout la diversité des cultures et des voix qu’on a voulu mettre en avant. On a aussi mis l’accent sur le spectacle vivant, car c’est la pièce centrale de la programmation de l’AFT, et ce depuis toujours.»

Par ailleurs, en plus des quatre tournées et d’une résidence photo à Toronto offertes à des artistes français, une multitude de créateurs québécois figurent également au programme, à l’image du groupe de jazz Quiet Quintet, qui est venu spécialement ce mercredi pour offrir un avant-goût de son art. Une prestation très appréciée par le public, à en juger par l’ovation qui lui a été réservée.

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Le groupe de jazz québécois Quiet Quintet.

Les artistes torontois ne sont pas en reste

S’impliquant de plus en plus dans le développement des artistes locaux, l’AFT a attribué une place de choix aux artistes de la métropole.

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Ainsi, on retrouve l’artiste visuel le sculpteur et médecin Sylvain Baruchel, qui présentera ses travaux du 20 septembre au 18 octobre. Le peintre Jacques Descôteaux, dont l’exposition est prévue du 6 au 19 décembre. Ou encore Moses Salihou, qui exposera ses peintures du 10 janvier au 7 février 2026, pour ne citer que ceux-là.

Cependant, dans la catégorie musique, aucun Torontois n’est à l’affiche. C’est la chanteuse et compositrice franco-ontarienne et abénakise Mimi O’Bonsawin qui sauve la mise pour la francophonie ontarienne. Elle se produira le 27 mars 2026, soit en pleine Semaine de la francophonie.

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Cynthia-Laure Etom, directrice culturelle de l’AFT.

Quant à la douloureuse, le tarif est maintenu à 18 $ pour monsieur et madame Tout-le-Monde, 16 $ pour les étudiants et les personnes âgées, alors que l’entrée est à l’œil pour les enfants de 0 à 5 ans. Et «cela ne risque pas de changer», d’après Cynthia-Laure Etom, puisque «c’est important pour l’AFT que la culture soit accessible à tous».

Une nouvelle directrice pour la première fois

Pour la première fois de l’histoire de l’AFT, c’est une femme qui en prendra les rênes à partir de septembre prochain. Elle répond au nom de Raphaëlle Delaunay et occupait le siège de directrice générale du Centre d’information et de documentation jeunesse en France.

Pour rappel, chaque Alliance française possède un conseil d’administration local, toutefois, le(la) directeur(trice) est nommé(e) et rémunéré(e) par le ministère français de la Culture.

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