Le chocolat de Pâques pourrait-il être bientôt produit en laboratoire? Des chercheurs ont au moins trouvé par quel procédé y arriver. Reste à voir combien ça coûterait. En attendant, les premiers tests suggèrent qu’il pourrait même satisfaire les goûteurs les plus critiques.
L’un des arguments de ses promoteurs est que le chocolat de laboratoire ne serait pas limité par les variétés des composants, comme les polyphénols, que l’on retrouve dans les fèves de cacao. On pourrait donc inventer de nouvelles saveurs dont certaines — en théorie — pourraient rivaliser avec les saveurs «naturelles».
L’autre argument est qu’il pourrait également être plus nutritif ou meilleur pour la santé, toujours à cause de ces polyphénols.
Déclin du cacao?
Mais que les compagnies y parviennent ou pas, l’argument massue restera le prix. Un chocolat produit en laboratoire, rappelle le New Scientist, ne souffrirait pas des aléas de la météo.
Et l’industrie voit poindre à l’horizon un risque de déclin des plants de cacao — entraînant une hausse des prix.
Les deux tiers du cacao mondial proviennent de quatre pays africains: Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria et Cameroun. Il suffit donc d’une mauvaise saison de récolte pour perturber les chaînes d’approvisionnement.