La première du film Face cachée, ce 13 mars à Scarborough, a offert une réflexion sur la violence conjugale subie par certaines immigrantes au Canada. Produit par l’église CrossPointe Fellowship Toronto, ce film met en avant des réalités souvent ignorées et vise à sensibiliser le public à cette problématique sociale.
Une histoire inspirée de faits réels
Face cachée suit le parcours d’Alice, une jeune Ivoirienne qui quitte son pays avec l’espoir d’un avenir meilleur. Mais son rêve d’une vie nouvelle au Canada est rapidement brisé lorsqu’elle se retrouve enfermée dans une relation marquée par la violence et la manipulation.
Le film explore les dynamiques de la violence conjugale, mettant en lumière la difficulté pour les victimes de s’en sortir et la force nécessaire pour reprendre le contrôle de leur vie.
L’histoire d’Alice est un témoignage de la réalité vécue par de nombreuses femmes immigrantes, souvent isolées et confrontées à des barrières culturelles et linguistiques qui compliquent leur accès à l’aide. À travers une narration immersive et une mise en scène sobre, mais percutante, Face cachée propose une réflexion sur les conséquences psychologiques et sociales des violences conjugales.

Un débat nécessaire après la projection
La soirée s’est poursuivie par une discussion rassemblant des experts et des représentants d’organisations engagées dans la protection des femmes.