Le débat en anglais de la course à la direction du Parti libéral du Canada (PLC), le 25 février, a été plus énergique que celui en français. Les quatre candidats et candidates ont donné plus de détails sur leurs propositions et tiré plus de flèches. La question du français, elle, a été complètement absente.
Le débat en français, qui a eu lieu le 24 février, a été plus laborieux pour les candidats, en particulier pour Mark Carney.
Le favori de la course a trébuché à quelques reprises et ses adversaires, Chrystia Freeland et Karina Gould, ont aussi dû répondre à des questions des journalistes à propos du niveau de français des uns et des autres.
Les analystes et les journalistes prévoyaient que le débat en anglais du 25 février serait plus dynamique. Les échanges ont effectivement été plus fluides, moins entrecoupés d’hésitations, mais surtout plus nombreux entre les adversaires.
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Aucune mention des francophones
Si les francophones en situation minoritaire ne se sont pas taillé une grande place au débat en français, ils ont été complètement invisibles lors du débat en anglais.