Deux sortent, deux restent. À l’approche des prochaines élections fédérales, quatre députés francophones voient leur avenir et celui du Parti libéral se confronter aux intentions des conservateurs – encore floues ou absentes – notamment pour les communautés en situation minoritaire.
«Demain matin on serait un gouvernement majoritaire assuré, un raz-de-marée libéral, je ne changerai pas ma décision.»
Pour René Arseneault, c’est la famille surtout qui a pesé dans sa décision de quitter la scène politique fédérale. «Mes enfants sont tous revenus à côté de chez nous», lâche-t-il avec un sourire.
«J’ai besoin d’une pause politique, de me reconnecter avec le travail, quand le poids de ton travail et de ta sueur mène à quelque chose. Qu’il n’y ait pas d’influence, de jeu ou de stratégie, parce que c’est ça la politique, tu fais dix pas le jour, puis la nuit c’est six pas en arrière sans aucune raison.»
Le député néo-brunswickois est le deuxième francophone en région minoritaire à avoir annoncé son départ du caucus libéral cet été, après Francis Drouin.