«De 2019 à nos jours, Haïti connaît une insécurité jamais vue. Des jeunes de 15 à 20 ans se déchaînent. Ils tuent, ils brûlent, ils violent en toute liberté sans rien avoir à craindre», témoigne le PDG de l’organisation haïtienne Coalition des Volontaires pour l’Éducation Civique et la Protection de l’Environnement (COVECIPE), Exael Molière.
«L’État semble n’exister que pour entendre les grincements de dents ou l’angoisse aiguë des proches (pères, mères, frères ou sœurs), victimes de cette terreur extrême qui frappe Haïti depuis des lustres», dit-il.
«Les gens se dispersent partout et ailleurs. Pourtant plus de 10 millions de nos compatriotes ne peuvent se déplacer vers un autre pays pour échapper à la violence des gangs.»
«En tant que citoyen d’Haïti, chacun cherche une solution, voire une possibilité d’améliorer la situation afin de sauver la génération future.»
«C’est pourquoi COVECIPE en tant qu’organisation de la société civile, souhaite mettre en œuvre un projet novateur pouvant répondre à cette situation.»