Danièle Henkel a demandé à Karl Blackburn de la pincer pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas, lors du lancement officiel de la Semaine de la francophonie de Toronto à l’Université de l’Ontario français (UOF) ce lundi 18 mars. «Cela faisait quatre ou cinq ans que je n’étais par venue dans la francophonie torontoise, et je découvre la magnifique UOF et tout ce qui s’est passé depuis ma dernière visite: on est dans un momentum!»
La célèbre entrepreneure québécoise d’origine algérienne (mère juive marocaine, père catholique allemand) a partagé son enthousiasme avec les membres du Club canadien de Toronto réunis au restaurant Malaparte du TIFF ce mardi 19 mars.
Elle et Karl Blackburn, le PDG du Conseil du patronat du Québec (CPQ), étaient les conférenciers de ce déjeuner-causerie mensuel sur le thème de la «francophonie pancanadienne».
Karl Blackburn a tenu à préciser qu’il n’a pas pincé Danièle Henkel.
Pas assez conscients de la francophonie hors Québec
Entrepreneur immobilier, puis dans le commence, qui a aussi été directeur général du Parti libéral du Québec et député à l’Assemblée nationale, M. Blackburn est venu témoigner que les entrepreneurs et acteurs de la francophonie économique du Québec ne sont «pas assez» conscients de l’utilité de s’associer aux francophonies canadiennes et internationales.