Dans L’irrésistible appel de la vengeance, roman de Rosa Mogliasso, une dizaine d’adultes se rencontrent et produisent, sous la houlette d’une animatrice, une vingtaine de chapitres d’un polar. Nous lisons donc un roman dans un roman. Nous avons entre les mains une poupée russe ou une matriochka littéraire.
L’action du roman se déroule à Turin (Italie) et la narratrice est Amanda. À sa naissance, elle fut baptisée Amata (aimée). À treize ans, elle change son nom pour Amanda (celle qui aime).
L’art d’écrire un polar
À cinquante ans, cette autrice sur le déclin anime un atelier sur l’art d’écrire un polar.
Amanda impose des règles comme «il faut au moins deux cadavres» et «le crime ne doit pas être commis par des professionnels du milieu» (Mafia, Narcos, Camorra).
Assassin et victime doivent se connaître: «on ne tire pas dans le tas». Avidité jalousie luxure et toutes les émotions qui «chauffent la culotte» sont bienvenues.