Le leadership d’influence transcende les secteurs. C’est ce qu’on présumait au Club canadien de Toronto en invitant à sa tribune du 16 novembre le gestionnaire de talents Jocelyn Bérard et l’ex-cheffe du Parti vert du Canada Annamie Paul.
D’importantes différences entre la sphère politique et le secteur privée ont toutefois été soulignées au cours de cette discussion, animée par Nicolas Haddad (Radio-Canada) devant une soixantaine de convives au restaurant Malaparte du TIFF.
Une vocation
Le leadership est une «vocation», ont convenu les deux conférenciers invités. Que ce soit dans le monde des affaires ou en politique, les leaders «veulent contribuer» aux progrès de leur secteur et de toute la société.
On veut aussi se prouver qu’on peut mener des projets à bien, ou montrer que certains défis sont surmontables. Dans le cas d’Annamie Paul, par exemple, qu’une femme noire puisse devenir chef d’un parti politique national.
«Quand je me suis présentée à la direction du Parti vert en 2020», raconte-t-elle, «les perceptions ne correspondaient pas à la réalité.»