La science est plus importante que jamais pour contribuer à atteindre les objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies en 2015. Mais la participation de la communauté scientifique laisse grandement à désirer, reproche un éditorial publié dans la dernière édition de la revue Science.
Rédigé à l’occasion de l’ouverture de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui a lieu à New York cette semaine, ce texte en appelle à une concertation accrue des différents acteurs.
Parmi les 17 objectifs de développement durable, on retrouve des thèmes qui sont interreliés:
- l’éradication de la famine et celle de la pauvreté;
- une éducation de qualité pour tous et l’égalité entre les sexes;
- la lutte contre les changements climatiques, la lutte pour la protection de la vie marine et pour la vie terrestre.
169 cibles
Pour l’ensemble de ces objectifs, 169 cibles ont été fixées pour 2030.
Certaines de ces cibles peuvent d’ores et déjà bénéficier de l’aide d’organismes scientifiques dédiés, comme le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité.