La forêt canadienne regorge de ressources comestibles. À l’Île-du-Prince-Édouard, une Acadienne ses passionne pour ces plantes gourmandes qui poussent à l’état sauvage. Francopresse l’a rencontrée.
À mesure que l’on s’enfonce dans la forêt de l’Île-du-Prince-Édouard, Anne Gallant nous fait pénétrer dans son garde-manger perpétuel, sa forêt nourricière. Des centaines de plantes sauvages comestibles sont à portée de cueillette.
À peine descendue de sa camionnette, besace en bandoulière et guide d’identification à la main, elle repère des patiences crépues sur le bord d’un chemin de terre rouge. Leurs jolies feuilles ondulées se balancent dans le vent.
«Les gens la considèrent souvent comme une mauvaise herbe alors qu’en réalité on peut faire de la farine avec ses graines. Ça donne un pain brun foncé au gout de la terre», sourit l’Acadienne de ses yeux bleus.
Fougères au beurre, cresson à saupoudrer
À quelques mètres de là, un groupe d’onagres bisannuelles aux grandes fleurs jaunes pousse sur un terrain sablonneux. Anne Gallant explique que toute la plante est mangeable: les feuilles s’ajoutent à des soupes et des ragouts, tandis que les racines, aux saveurs légèrement poivrées, se consomment crues ou cuites.