À travers le monde, les rats ont profité des grands voyages d’exploration des siècles passés pour envahir de multiples îles et ravager leur écosystème. Un effort international pour les éradiquer commence tout doucement à porter fruit — et pourrait restaurer une partie de la biodiversité jadis perdue.
L’organisme américain Island Conservation, dévolu spécifiquement à l’éradication des espèces invasives des îles (espèces animales autant que végétales), donne souvent en exemples deux îles de l’archipel des Galapagos, Rábida et Pinzón, au large de l’Amérique du Sud.
Retour du gecko
Après la disparition des rats, on y avait observé pour la première fois un gecko, un petit reptile que l’on pensait jusqu’alors disparu.
Retirer les rats de plusieurs îles pourrait même aider l’écosystème commun que composent une île et son récif de corail à mieux résister aux tempêtes et à la hausse du niveau des océans, Un récif plus en santé fournit en effet une meilleure barrière et protège ainsi l’île de l’érosion.
Les oiseaux…
Il faut savoir que le lien entre les rats et les récifs de corail passe en partie par les oiseaux qui viennent pondre leurs œufs sur ce récif, et en partie par les grandes algues environnantes (ou macroalgues).