Réjouissances, demandes que le fédéral contribue davantage à l’égalité des deux langues officielles, offres de collaboration… Les réactions à la récente nomination de Michael Tulloch au poste de juge en chef de l’Ontario tiennent compte à la fois de la nécessité du respect de la diversité et du respect des deux langues officielles des tribunaux.
Bilinguisme officiel
Le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge se dit heureux de constater qu’un juriste issu de la diversité ait été nommé juge en chef de l’Ontario et président de la Cour d’appel de l’Ontario.
«Je remarque cependant que le respect de la diversité et de l’inclusion propre à la société canadienne s’exprime parfois au détriment du respect des langues officielles, comme si ces notions étaient mutuellement exclusives et ne pouvaient coexister.»
Le juge Tulloch, en effet, ne parle pas français.
Le commissaire croit fermement que diversité et bilinguisme sont des notions tout à fait compatibles, complémentaires et qu’elles sont bénéfiques pour la magistrature canadienne.