Les médias québécois parlent peu, et trop souvent mal, des francophones vivant ailleurs au Canada. Pourtant, des solutions existent pour qu’ils adoptent une attitude plus positive à leur égard.
Sous-représentation
En arrivant à Toronto en juillet 2021, j’ignorais tout de la vitalité francophone en terre anglophone. Spectacles de l’Alliance française, initiatives du Centre francophone du Grand Toronto ou encore naissance de l’Université de l’Ontario français… Comme journaliste pour l-express.ca, j’ai été témoin de l’actualité riche d’une communauté bien vivante.
Tout a changé depuis que je suis arrivé à Montréal pour étudier le journalisme à l’Université Concordia. Les francophones «hors Québec» ont subitement disparu de ma bulle médiatique.
Mais où est donc passé ce quasi-million de Canadiens?
Les nouvelles les concernant représentaient 0,5% des nouvelles en 2016, selon Statistique Canada, soit une goutte d’eau dans l’océan médiatique équivalente à celle des horoscopes.