À l’aube du Sommet des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire, il apparaît que les collèges et universités du pays sont plus que le dernier maillon du continuum en éducation de langue française.
Les établissements postsecondaires nourrissent ce continuum en éduquant les professionnels de demain, un chantier particulièrement important en contexte de pénurie de main-d’œuvre.
Lancés en septembre 2021, les États généraux culminent les 24 et 25 mars par un Sommet virtuel, l’occasion de faire le point sur les six ateliers et les quatre forums citoyens tenus dans les derniers mois, et d’envisager des pistes de solution pour l’avenir.
Intérêt pour les États généraux du postsecondaire
Lynn Brouillette, présidente-directrice générale de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), se réjouit qu’il y ait eu «énormément d’engouement et d’intérêt pour toute la démarche des États généraux» et rappelle que «les établissements postsecondaires n’existent pas pour eux-mêmes, ils existent pour répondre aux besoins des communautés».
À ses yeux, il est ressorti très clairement au cours des derniers mois que les 22 collèges et universités membres de l’ACUFC «viennent nourrir le continuum en formant les professionnels», notamment dans le milieu de la petite enfance et de l’éducation primaire et secondaire, où les pénuries sont particulièrement criantes en francophonie minoritaire.