Amikley Fontaine, le président de la Fondation Sylvenie Lindor, qui oeuvre pour l’intégration et le succès des jeunes Noirs de Toronto, suit le procès du policier Derek Chauvin, accusé d’avoir tué George Floyd le 25 mai 2020 à Minneapolis, au cours de son arrestation après qu’un commerçant ait rapporté qu’il avait voulu lui refiler un faux billet de 20$.
L’affaire a connu un retentissement mondial, provoquant des nombreuses manifestations contre la brutalité policière et le racisme – surtout aux États-Unis, mais aussi au Canada, en Europe et ailleurs. Le cri «Je ne peux plus respirer» et le genou au sol sont devenus des symboles de cette lutte sociale.
Force excessive
On a notamment entendu, en cette première semaine de témoignages et de contre-interrogatoires, un lieutenant de police affirmer qu’appuyer le genou sur le cou d’un individu déjà menotté, pendant de longues minutes, constituait un usage excessif de la force policière.
Le procès devrait se poursuivre jusqu’à la fin d’avril. Malgré notre attachement à la présomption d’innocence, on n’ose pas imaginer comment serait accueilli un acquittement du policier…
Transparence
Amikley Fontaine apprécie la «transparence» du système judiciaire américain. Le procès est télévisé, ce qui ne se fait pas au Canada, regrette-t-il.