Le gouvernement fédéral annonce le prolongement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) jusqu’à la fin septembre. Un programme modifié d’assurance-emploi entrera en vigueur le 27 septembre, et trois types de prestations canadiennes de relance économique (PCRÉ) seront introduites pour les travailleurs qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi.
La ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough, accompagnée de la nouvelle ministre des Finances, Chrystia Freeland, en ont fait l’annonce le 20 août.
Ces nouvelles mesures devraient être adoptées dès le début de la nouvelle session parlementaire, le 23 septembre. Elle précise cependant que les changements au programme d’assurance-emploi pourront être effectués à travers des modifications règlementaires.
Quelques milliards de plus
Selon des cadres supérieurs d’Emploi et développement social Canada (EDSC), les nouvelles mesures annoncées seront en vigueur pour une période d’un an. Le coût de la prolongation de la PCU est évalué à 8 milliards $. Les coûts des PCRÉ sont présentement évalués à 22 milliards $. À ces sommes s’ajoutent 7 milliards $ pour les modifications proposées à l’assurance-emploi.
Selon Colin Guldimann, économiste à la Banque Royale du Canada, les coûts pourraient être moins élevés que ce qui a été annoncé. «C’est important de rappeler que, dans la mise à jour économique, on avait prévu 10 milliards $ de dépenses additionnelles pour l’assurance-emploi.» Donc, évalue-t-il, le cout net total des mesures annoncées serait de 27 milliards $, non 37 milliards $.