Pour expliquer ces préférences, Twenge cite la «Théorie des histoires de vie» qui suggère que la rapidité ou la lenteur des jeunes à grandir est due à leur perception de ce qui les entoure. Un environnement hostile et compétitif force l’enfant à devenir un adulte plus vite alors qu’un environnement sécuritaire favoriserait un développement plus lent.
Dans son livre How to Raise an Adult, Julie Lythcott-Haims, ancienne doyenne des étudiants de première année à l’Université Stanford en Californie, parle plus particulièrement des enfants de parents «hélicoptères». Souvent, ces jeunes préfèrent rester dans leur coquille, ont peur de se tromper et défendent difficilement leurs droits et intérêts. Les inégalités financières les démoralisent et brisent leurs rêves pour l’avenir. Ces enfants se sentent impuissants à changer leur sort.
La ministre de l’Éducation a dit vouloir favoriser la résilience chez nos élèves. Pourtant, les experts disent que le meilleur moyen de faire naître la résilience chez un individu, c’est grâce à des relations significatives, à l’enseignement des habiletés d’adaptation et à la réflexion. C’est les enseignants et le personnel de soutien à l’école qui, travaillant en tandem avec les parents et l’administration, pourvoient ces précieux services.
Suivre les mauvais exemples
Est-ce que le système d’éducation concernant les classes? en Ontario pourrait être meilleur? Sans doute, mais vouloir suivre l’exemple des Maritimes ou encore celui des pays comme les États-Unis, dont le constat d’échec est on ne peut plus flagrant, ne semble pas être la voie à suivre.
L’ampleur du déficit et de la dette de l’Ontario n’est un secret pour personne. On n’a qu’à regarder l’horloge de la dette de la province pour se rendre compte de la situation financière précaire de la province. Ne rien faire compromet l’avenir de tous, surtout de nos jeunes qui hériteront de la mauvaise gestion des fonds publics exercée par les gouvernements du passé.