Après les manifestations contre la rétrogradation du Commissariat aux services en français et l’arrêt du financement de l’Université de l’Ontario français, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario a retenu les services des avocats Ronald Caza de la firme Caza Saikaley, et Mark Power de la firme Juristes Power, afin d’analyser la possibilité de demander une révision judiciaire de ces décisions du gouvernement provincial.
Le président de l’AFO, Carol Jolin, en a fait l’annonce ce vendredi 14 décembre, premier anniversaire de l’adoption de la loi provinciale créant l’UOF.
«L’Université de l’Ontario français souffle aujourd’hui sa première bougie, mais malheureusement elle doit se battre pour sa survie. Il n’est pas trop tard pour trouver une solution permettant à l’institution de poursuivre ses activités après le 15 janvier.»
40 millions $ du fédéral?
C’est vers le gouvernement fédéral que se tournent les promoteurs de l’UOF. «Le gouvernement de l’Ontario doit déposer une demande de financement au gouvernement du Canada», indique Carol Jolin. «Cette solution est saine pour les contribuables et une possibilité pour la province d’obtenir 40 millions $ en fonds fédéraux.»