Cercueil, corbillard, cimetière et flore mortuaire ne sont que quelques aspects abordés par Catherine Ferland dans 27 faits curieux sur la mort d’hier à aujourd’hui. Le livre présente à l’occasion des clins d’œil au Québec.
Les linceuls, les rituels, les techniques d’embaumement et les monuments funéraires témoignent «de ce souci constant d’aménager la mort – ou de ménager les morts – de manière à ce que la vie puisse reprendre ses droits le plus vite possible».
Morts encore vivants
À l’époque des épidémies de choléra et de typhus aux XVIIIe et XIXe siècles, les inhumations sont souvent précipitées… au risque d’ensevelir des personnes encore vivantes mais dont les signes vitaux demeurent imperceptibles.
Des cercueils auraient comporté «une clochette ou une autre forme d’alerte ainsi qu’un tuyau permettant la respiration en cas de besoin».
Dans plusieurs paroisses québécoises, on raconte qu’en déménageant les tombes d’un vieux cimetière, «des corps ont été retrouvés sur le ventre, tandis que d’autres avaient des poignées de cheveux dans les mains».