Ici, dans la petite communauté est-ontarienne d’Embrun, tout est proche. De toute ma vie adulte, je n’ai jamais passé aussi peu de temps en voiture. C’est un stress de moins sur mes épaules et une énorme économie de temps et d’énergie. Ce qui m’amène à me demander: la vie de village serait-elle celle qui convient le mieux au genre humain? Pas de centre-ville, pas de banlieues.
Savez-vous ce que me rappelle la vie dans cette bourgade de 8700 habitants, longue d’environ quatre kilomètres et entourée de champs de maïs? Au mode de vie que j’avais naguère sur le Plateau-Mont-Royal, quartier branché au cœur de Montréal.
Sans blague! C’est la dernière fois que j’ai eu accès à autant de services de proximité.
Vie de quartier, vie de village
Bien que Montréal soit une grande ville, son centre est en réalité composé de dizaines de quartiers qui sont autant de «villages urbains».
Dans chacun de ceux-ci, les habitants retrouvent épiceries, quincailleries, pharmacies, restaurants, pubs, cafés, banques, services professionnels, coiffeurs, services de santé, garages, bijouteries, papeteries, boutiques et magasins. Si bien qu’ils comblent la plupart de leurs besoins sans sortir de ce périmètre. Comme à Embrun!