Voulez-vous savoir pourquoi le Yukon Quest est la course de chiens de traîneau la plus difficile au monde? Parce que les mushers et leurs chiens doivent composer avec des températures extrêmes pendant les 1648 kilomètres du parcours à travers le Grand Nord canadien et l’Alaska.
Rémy Leduc, du chenil Akkada de Glenwood, au Nouveau-Brunswick, y a justement goûté le 2 février lors du jour 1 de l’événement annuel. Alors que la température est descendue jusqu’à -46 degrés, le musher du Restigouche s’est gelé le visage à un point tel qu’à son arrivée au point de contrôle de Braeburn il a perdu la peau du bout de son nez en enlevant ses lunettes.
Malgré ce «petit pépin», pour reprendre l’expression utilisée par sa conjointe Katherine Langlais, les choses vont très bien pour le chenil Akkada qui, le 5 février, occupait le 27e rang au classement général.
18 heures par jour
Rémy Leduc a rallié les trois premiers points de contrôle (Braeburn, Carmacks et Pelly Crossing) en une journée, 18 heures et 34 minutes. Ça inclut les 13 heures et 25 minutes de repos.
«Je dirais que ça va super bien», affirme-t-elle. «Bien sûr, c’est difficile parce qu’on doit apprendre à fonctionner avec peu de sommeil. Mais les chiens sont en forme. Ils dorment bien et ils mangent bien.»