Chaque fois que des craintes sur les risques de fuites radioactives d’une centrale nucléaire sont émises, les experts, pour tenter de nous rassurer, ressortent l’exemple de la banane. Elle est même une unité informelle de mesure de la radioactivité.
Mais alors, risquons-nous de briller d’une lueur phosphorescente si nous mangeons trop de bananes?
Radiation
Tout ce qui nous entoure est composé d’éléments chimiques — vous vous souvenez du Tableau périodique? — qui sont quant à eux formés d’atomes.
Certains de ces atomes sont plus instables que d’autres et se «désintègrent». Lorsque cela se produit, ils émettent ce que nous appelons une «radiation» qui peut prendre la forme d’électrons, de neutrons ou d’ondes électromagnétiques appelées rayons gamma.
Tout cela se traduit par de l’énergie qui peut briser des molécules, comme celles qui forment notre ADN. C’est ainsi qu’une trop forte dose de cette énergie peut signifier des mutations induisant des maladies ou un cancer. Tout dépend donc de la dose de cette radiation et de la durée de l’exposition. Mais ça dépend aussi de l’élément chimique qui était à l’origine de ce processus.