Peut-on rêver d’une planète où les politiques sociales, économiques et environnementales seraient uniformes, un seul peuple, un seul gouvernement? Mathieu Muir explore cette avenue dans un roman de science-fiction intitulé L’ère de l’Expansion. L’action s’étend de 2208 à 2253, si l’on compte seulement les années de notre ère…
En 2208, à la suite du traité de Tokyo, la Terre est divisée en quatre pôles: l’Étoile d’Amérique, l’Union transeuropéenne, l’Alliance du Sud et le Soleil d’Orient. Les frontières sont fermées, pas de migration possible d’un pôle vers un autre. Partout, on tente de limiter la croissance démographique.
Scientifique de formation
Mathieu Muir est un scientifique de formation, mais son talent littéraire est ouvert à un élément invraisemblable pouvant bouleverser ses paradigmes.
La science-fiction le sert bien et, dès les premières pages du roman, on apprend que la capitale de Mars s’appelle Dubaï II. Il n’y a pas de vie (colonie) sur Mars, mais plutôt un laboratoire de développement scientifique.
La téléportation joue un rôle de premier plan dans L’ère de l’Expansion. Elle se fait par un numériseur-désintégrateur-régénérateur, une sorte de canon capable de déplacer matières et humains en dix minutes, peu importe la distance.