La perte de plusieurs programmes en français dans la Faculté des arts de l’Université Laurentienne menace la pérennité des organismes culturels et des médias francophones du Nord de l’Ontario.
Les étudiants et les diplômés de la Laurentienne étaient une source de stagiaire et d’employés pour ceux-ci, mais aussi de participants et de spectateurs.
Théâtre et musique
«La coupe à blanc des programmes de l’Université Laurentienne s’inscrit à contrecourant de tous nos efforts au cours des dernières années pour offrir aux jeunes artistes et étudiants issus de ces programmes des opportunités et la possibilité de devenir des artistes, des penseurs, qui réfléchissent sur le monde dans lequel on vit par le biais du théâtre, ici, à Sudbury», explique la directrice artistique du Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO), Marie-Pierre Proulx.
«La communauté francophone minoritaire du Nord fait face à moyen et à long terme au syndrome de la ville fantôme», prévient le directeur général des Concerts La Nuit sur l’étang, Pierre-Paul Mongeon.
Manque de stagiaires de l’Université Laurentienne
«Les symptômes sont: le manque de stagiaires dans le domaine culturel, le manque de techniciens et techniciennes francophones, le manque d’artistes francophones locaux, le manque de créateurs et de créatrices, le manque général de relève culturelle.»