L’Université libre du Nouvel-Ontario – une université fictive qui se veut un symbole de «résistance» aux récentes coupes dans plusieurs programmes francophones de l’Université Laurentienne à Sudbury – a été lancée ce 4 mai par un collectif d’artistes, d’intellectuels et d’activistes, avec l’appui de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO).
«Libre de penser, de créer et d’agir, et libre de tout impératif mercantile, l’Université libre du Nouvel-Ontario revendique le projet de faire naître au Nouvel-Ontario une institution universitaire de langue française», a affirmé le professeur d’histoire Serge Miville, qui porte le titre de «vice-recteur à la résistance» de cette initiative unique.
L’Université libre veut sensibiliser la population
Les résistants veulent «incarner la mission fondamentale de l’université en français et sensibiliser la population francophone et ses alliés sur l’importance et la fonction sociale de cette institution en milieu francophone minoritaire».
«Elle n’est peut-être pas une vraie université», explique Serge Miville, mais elle montre la voie vers la création en bonne et due forme d’une université de langue française dans le Nouvel-Ontario.»
Indignation en Ontario français
Le projet de l’ULNO est né de l’indignation des universitaires, artistes et intervenants communautaires de la francophonie suite à la désorganisation de l’éducation universitaire francophone dans le Nord de l’Ontario en raison des difficultés financières de l’Université Laurentienne (bilingue).