La maison parisienne City Éditions vient de publier Le Suicideur, un thriller médico-légal de Kathryn Fox, un best-seller international traduit dans trente pays, un ouvrage qui s’inscrit, selon l’Australian Book Review, dans la lignée de Patricia Cornwell et de Kathy Reichs. C’est mon premier contact avec cette romancière australienne et j’en suis ravi.
Ce triller s’étend sur plus de 450 pages. Attendez-vous donc à des descriptions détaillées, à de fréquents détours, voire à des intrigues parallèles. Attendez-vous aussi à de nombreuses références médicales et notes en bas de page puisque l’héroïne est un médecin légiste qui fraie, entre autres, avec des professeurs et spécialistes pointus.
Le Suicideur est la traduction de Malicious Intent, bien rendue par Jean-Noël Chatain, mais dont la correction d’épreuves a été un peu bâclée.
L’action du roman se déroule à Sydney ou dans les environs de la métropole australienne, ce qui permet à l’auteure de créer un certain dépaysement qui n’est pas du tout dérangeant. Les chapitres s’embrochent souvent sur une même lancée, puis surgit une sorte d’interstice qui a pour effet à la fois de déstabiliser le lecteur et de le tenir en haleine. Médecin et journaliste, Kathryn Fox est considérée comme une nouvelle voix du thriller médico-légal, une voix qui offre «la quintessence du genre», selon le Sunday Telegraph.
L’héroïne du Suicideur est Anya Crichton, médecin légiste qui enquête sur le décès d’une jeune femme par overdose. Elle découvre alors de troublantes similitudes entre ce cas et le récent suicide d’une autre jeune femme. Chez l’une et l’autre, il y a la présence de fibres mystérieuses dans les poumons.