Dès la première page de La rue dévore, Jules Faulkner Leroux précise que des sujets sensibles seront abordés. Il sera question de dépendance, d’itinérance et de santé mentale.
L’auteur indique qu’une liste de ressources figure à la fin de son livre. «N’hésite pas à y recourir si tu en ressens le besoin pendant et/ou après ta lecture.»
Novella
La rue dévore est une novella, c’est-à-dire une œuvre de fiction qui se situe entre la nouvelle et le roman en termes de longueur et de complexité. Le mot novella vient de l’italien «novella», signifiant «nouvelle ou histoire courte».
Le narrateur est un homme qui se laisse aspirer par la rue. On ne sait pas si c’est lui ou si c’est la société qui est malade. Il avoue avoir eu son lot de petites contrariétés, de choses banales comme le divorce de ses parents, les déménagements à répétition, les changements d’écoles, l’alcoolisme de son père et les copains de sa mère.
Puis il ajoute: «Rien, en soi, de bien différent de vous ni de la plupart des ados.» Cela m’a fait froncer les sourcils. Je n’entre pas dans cette norme, je n’ai pas vécu ce genre d’adolescence.