Une diversité célébrée avec succès

Gala du Centre francophone pour le Mois de l’Histoire des Noirs

23 février 2019
Plus de 500 personnes ont participé à la journée et la soirée du Mois de l'Histoire des Noirs du Centre francophone de Toronto, au centre Beanfield du Parc des Exposition. (Photo: Nathalie Prézeau)
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Publié 25/02/2019 par Alice Goron

L’édition 2019 de la célébration du Mois de l’Histoire des Noirs du Centre francophone de Toronto (CFT) a connu un vif succès.

La directrice générale Florence Ngenzebuhoro le confirme. Plus de 500 personnes ont participé au dîner de gala, suivi de concerts d’Abel Maxwell et du groupe panafricain Okavango, au centre Beanfield du Parc des Expositions, ainsi qu’à l’après-midi de conférences et d’ateliers communautaires.

23 février 2019
Le groupe panafricain Okavango sur la scène du gala du Mois de l’Histoire des Noirs organisé par le Centre francophone de Toronto. (Photo: Nathalie Prézeau)

«L’année dernière, nous avions 400 places. En deux jours, toutes les places avaient été réservées. On a vu que c’était populaire.»

Ce sont au total une cinquantaine de personnes qui se sont affairées à l’organisation de cette 14e édition, dont une vingtaine de bénévoles.

Pour ce qui est du choix des intervenants, l’objectif était clair. «Nous les avons choisis en fonction de leur parcours, afin de mettre en avant une certaine diversité.» Ce samedi était donc placé sous le signe de l’inclusion, et ne s’adressait «pas seulement aux Noirs, mais à tous.»

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23 février 2019
Le conférencier invité, maître de cérémonie et chanteur Abel Maxwell.

«Nous sommes tous engagés dans une mission: servir les francophones de Toronto» affirme Florence Ngenzebuhoro. «Pourquoi célébrons-nous le mois de l’histoire des Noirs?», demande-t-elle au public.

Un petit garçon tente une réponse, «Pour la danse?», provoquant l’hilarité générale.

Il s’agit bien de célébrer la contribution des Noirs francophones en Ontario, qui «contribuent à l’essor de la francophonie».

Florence fait un clin d’œil à Zenon Nicayenzi, économiste et ex-ministre de la Défense du Burundi, actif dans la communauté francophone de Toronto depuis huit ans: «Notre papa à tous.»

Le groupe de danse Connect Burundi a lancé les festivités avec ses chorégraphies endiablées et entraînantes.

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Florence Ngenzebuhoro, entourée des danseuses de Connect Burundi.

En après-midi, le conférencier Abel Maxwell, chanteur et motivateur d’Ottawa, a parlé de son parcours, suivi de quatre ateliers sur l’engagement civique (Arielle Kayabaga), le leadership (Darine BenAmara),  l’entrepreneuriat (Rajiv Bissessur), l’engagement communautaire (Yves-Gérard Méhou-Loko).

Tous ont vanté la pluralité et l’inclusion. «C’est une fête de l’humanité, nous célébrons les êtres vivants ce soir», a lancé Abel Maxwell.

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