à 17h47 HNE, le 10 décembre 2012.
Qui décide, qu’à un certain moment, les soins médicaux ne valent plus la peine d’être prodigués? Les médecins, les patients, ou, lorsque les malades ne peuvent plus parler pour eux-mêmes, leurs représentants?
Est-ce que d’arrêter les traitements lorsque les médecins estiment qu’il n’y a aucun espoir de rétablissement équivaut à permettre à un patient de mourir ou à précipiter sa mort?
Ce sont les questions qu’analyseront sept juges de la Cour suprême du Canada au cours des prochaines semaines, alors qu’ils prépareront leur jugement dans la cause nommée «Brian Cuthbertson, et al. c. Hassan Rasouli, représenté par son tuteur à l’instance et mandataire spécial, Parichehr Salasel».
L’audience sur cette cause ontarienne a duré trois heures lundi. La juge en chef Beverley McLaughlin a indiqué que la cour réservait son jugement mais n’a donné aucun indice du moment où serait rendue une décision.