Depuis quelques années, on entend parler d’un vernis à ongles qui, lorsque l’on trempe son doigt dans une boisson, changerait de couleur si celle-ci est contaminée par une drogue du viol, comme le GHB, la kétamine ou le Rohypnol. Qu’en est-il réellement?
Quatre étudiants de l’Université de la Caroline du Nord ont fait beaucoup parler d’eux dès 2014 lorsqu’ils ont récolté des fonds et gagné plusieurs prix afin de commercialiser un vernis à ongles permettant de détecter des drogues du viol.
Sur le compte Facebook de leur compagnie, Undercover Colors, on peut lire que ce vernis aurait la capacité de changer de couleur au contact du «Rohypnol, du Xanax et du GHB (gamma-hydroxybutyrate), ainsi que de la kétamine et de l’ecstasy».
15 millions de femmes
Les femmes «ne peuvent pas faire confiance à tout le monde, même un rendez-vous galant comporte des risques», peut-on y lire également.
Dans ce sens, une enquête réalisée par les Centres de contrôle des maladies (CDC), la principale agence fédérale de protection de la santé publique aux États-Unis, estimait qu’en 2016-2017, plus de 15 millions de femmes américaines auraient subi un viol au cours de leur vie en étant sous l’emprise d’une ou de plusieurs de ces drogues, ou de l’alcool.