Une nouvelle pompe qui utilise l’air pour faire circuler l’eau, mise au point à l’Université de Guelph, pourrait avoir des répercussions positives sur l’aquaculture.
Baptisé Airlift Pump (pompe à émulsion d’air), ce dispositif vise à remplacer les appareils de circulation de l’eau coûteux et énergivores dans les piscicultures en eaux continentales et en mer ouverte. Polyvalent et éconergétique, le nouvel appareil a même certains effets involontaires plutôt positifs sur la qualité de l’eau.
Selon le chercheur principal Wael Ahmed, professeur agrégé de l’École de génie de l’Université de Guelph, ce système d’aération, qui utilise un injecteur d’air à deux voies, est fondé sur la physique de la flottabilité.
Lorsque l’eau circule dans la pompe, de l’air est injecté à un taux contrôlé. Les pisciculteurs peuvent passer d’un mode d’injection d’air en continu à un mode d’injection par pulsation, au besoin, et l’eau ainsi aérée retourne dans les enclos piscicoles.
Moins d’énergie et d’entretien
«Les appareils traditionnels de circulation, exclusivement mécaniques, consomment beaucoup d’énergie. Notre pompe ne contient aucune pièce mécanique, Les bulles représentent la force motrice, et l’alimentation en air est le seul aspect qui utilise de l’énergie», explique M. Ahmed. «Nos essais montrent qu’il en résulte une réduction de la consommation d’énergie de 50 à 70 %. Dans une exploitation de 40 acres, par exemple, cela représente une économie d’énergie d’environ 15 000 $ par année.»