La création du programme fédéral de Prestation canadienne d’urgence (PCU) de 2 000 $ par mois pendant 4 mois, pour aider les gens à traverser la crise sanitaire, a ravivé l’intérêt pour un revenu minimum garanti (RMG).
De nombreux groupes, partis politiques, individus et experts réclament que l’exemple de la PCU donne lieu à la mise sur pied d’une véritable allocation universelle de base permanente.
Mais ce projet ne fait pas l’unanimité. De nombreuses voix s’élèveraient pour s’opposer à cette «fausse bonne idée», un programme susceptible de saper la motivation et l’ardeur au travail, très onéreux, et dépendant de l’harmonie fédérale-provinciale.
«C’est louche quand tout le monde est d’accord»
Il a été étonnamment difficile de trouver des positions discordantes au semblant de consensus qui semble se dégager en faveur du RMG. Même ceux qui sont en porte-à-faux sur la question sont en faveur de l’élargissement de certains programmes de soutien au revenu existants.
C’est justement la quasi-absence de prises de parole à l’encontre d’un revenu de base garanti qui a poussé Olivier Jacques à publier un texte d’opinion repris dans plusieurs journaux.