Une des (nombreuses) critiques à l’égard des OGM, c’est qu’ils ont été presque toujours pensés en fonction des bénéfices qu’ils peuvent apporter à l’agriculteur, mais rarement à ceux du consommateur.
Ça pourrait peut-être changer avec une nouvelle génération d’OGM plutôt axée sur la recherche du petit quelque chose de plus pour rendre le produit meilleur pour la santé, ou meilleur au goût.
Blé au «bon» gluten
Au menu, des boulangeries pourraient par exemple figurer du blé pour les consommateurs atteints de la maladie coeliaque — c’est-à-dire un blé qui ne contient que du «bon» gluten. Ou des pommes de terre qui ne produisent pas d’acrylamides quand on les transforme en patates frites — une substance possiblement cancérigène.
En fait, ces «nouveaux» aliments existent déjà. La patate-sans-acrylamides est par exemple approuvée pour la vente aux États-Unis depuis 2015, sous le nom de White Russet.
Huile de soja sans gras trans
Ces aliments sont encore produits en petites quantités et selon le New Scientist, c’est peut-être par les huiles que va se faire la percée dans les supermarchés: une huile de soja sans les effets secondaires que sont les gras trans dans les huiles produites aux États-Unis depuis les années 1960, a été approuvée dans ce pays en 2015 et en Chine l’an dernier.