L’Université d’Ottawa lance le Laboratoire de recherche sur l’équité en santé des personnes aînées (LESA) dans l’espoir d’améliorer la santé et le bien-être des personnes âgées en contexte de minorité linguistique et culturelle.
Une collaboration entre le Centre interdisciplinaire pour la santé des Noir.e.s et la Faculté des sciences de la santé de l’établissement a permis la création de ce laboratoire visant à améliorer la santé des personnes âgées. La recherche portera sur les soins de longue durée ethnospécifiques à domicile et en établissement.
Équité en matière de santé
«L’initiative mettra l’accent sur l’équité en matière de santé en veillant à ce que les interventions soient adaptées aux besoins spécifiques des groupes les plus vulnérables, notamment les personnes aînées défavorisées, autochtones, issues de la diversité et LGBTQ+», peut-on lire dans le communiqué de l’Université d’Ottawa.
«Les conditions de vie en résidence ne se prêtent pas bien à ces minorités qui sont issues d’une culture différente», observe Idrissa Boego, professeur adjoint à l’École des sciences infirmières (ÉSI) de la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa et directeur du LESA.
«L’alimentation, ce n’est pas évident», dit-il. «Manger des patates pilées tout le temps pour quelqu’un qui, dans sa vie active, mangeait [autrement].»